Les infirmiers de la zone de santé de Mutwanga à environ 60 kilomètres au nord-est de la ville de Beni au Nord-Kivu dans le Nord-Kivu ont décidé, samedi 26 janvier, de ne plus travailler et de ne plus expédier les données épidémiologiques et les statistiques sanitaires vers d’autres zones de santé. Ils ont aussi refusé de retirer leurs primes de risque, qualifiée de «dérisoire».
Un médecin touche 465 000 francs congolais (près de 517 $ US) de prime de risque, alors que les infirmiers ne reçoivent qu’entre 6 000 (près de 7 USD) et 11 000 francs congolais (près de 13 USD). En plus, seulement 20 % d’infirmiers touchent cette prime.
Les infirmiers ont dénoncé ces inégalités dans un mémorandum adressé, samedi 26 janvier, au gouverneur de province. Ils exigent la majoration de leur prime à 500 000 francs congolais (556 USD) ainsi que la mécanisation de plus de trois cent cinquante sur les quatre cents infirmiers de la zone.
Ces infirmiers œuvrent dans dix-neuf postes de santé, six centre de santé, une dizaine des dispensaires ainsi qu’à de l’hôpital général de Mutwanga. Seuls dix-neuf des quatre cents agents de cette zone de santé sont mécanisés.
