La commission Justice et Paix a décidé de prolonger son contrat de partenariat avec l’ONG Libertas, pour permettre à celle-ci prendre en charge sept nouveaux cas des femmes victimes de viols collectifs de la part des miliciens Bakata Katanga à Pweto. Cette ONG a reçu en juillet dernier ces femmes, pendant qu’elle s’apprêtait à fermer ses portes faute de financement.
La prolongation du contrat entre les deux parties vise à financer urgemment ce projet de prise en charge des femmes violées, a expliqué l’abbé Luwaka, chef du projet violence sexuelle à la commission Justice et Paix.
Ces femmes, arrivées à Pweto-Centre mercredi dernier, racontent avoir été capturées le 20 juin dernier lors de l’incursion des Maï-Maï Kata Katanga au village Kamakolo. Elles affirment avoir été utilisées comme esclaves sexuelles par les miliciens dans le groupement Nkumba Kubukongolo. L’une d’elles, âgée d’environ 75 ans, se trouve dans un état très critique.
