Conflits armés au Haut-Katanga : les droits des enfants violés

La première réunion du groupe technique sur les enfants dans les conflits armés a pris fin ce week-end à Lubumbashi. Elle était
composée de onze personnes, comprenant des délégués du gouvernement central, de la Monusco, de l’Unicef et de certains ministères du gouvernement provincial du Katanga.

Le colonel Georges Mukole, membre du groupe technique, estime qu’il y a eu « une violation des droits des enfants en Katanga. » Il admet que « les forces de sécurité [du Katanga] ont été listées par le Secrétariat Général des Nations Unies comme responsables du recrutement et de l’utilisation d’enfants dans les conflits armés. »

« En 2013 et en 2014, il y a eu des enfants qui ont été séparés de groupes armés, qui ont été amenés à Kinshasa. Nous avons travaillé
avec nos partenaires institutionnels pour pouvoir séparer ces enfants [des groupes armés], les assister et leur donner un emploi afin qu’ils puissent  se réinsérer dans la communauté nationale », a-t-il expliqué.