Kinshasa: plaidoyer pour une application de la déclaration de Kampala sur les violences sexuelles

La mise en œuvre de la déclaration de Kampala sur l’impunité et le suivi des victimes des violences sexuelles n’a pas atteint le niveau d’exécution escompté. C’est ce qu’a déclaré, vendredi 20 décembre, Me Lisette Mavungu, une des femmes membres des associations féminines engagées contre les violences sexuelles. Au cours de l’ouverture d’un atelier national d’évaluation organisé à Kinshasa, elle estime que la faute ne revient pas au gouvernement congolais si ce texte n’a pas été exécuté comme il le fallait.

« Ce n’est pas une faute du gouvernement mais nous avons seulement raté l’opportunité de l’exécuter à cause de la guerre que nous avons connu en fin 2012 et début 2013. Mais nous avons déjà enregistré certaines avancées (…) », a ajouté Me Lisette Mavungu.

Elle a estimé qu’à l’issue de cet atelier, les femmes feront des propositions concrètes pour aider les autorités congolaises à mettre fin aux violences sexuelles basées sur le genre en RDC