Depuis ce mardi 22 avril 2014 matin, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) organisent un séminaire de deux jours à l’intention des magistrats, en vue de prévenir et bien traiter tout litige qui découlerait du processus électoral.
Le président du CSM et premier président de la Cour suprême de justice, Jérôme Kitoko, explique pourquoi les magistrats doivent renforcer leurs capacités sur la justice électorale en RDC:
«Il a été souvent dit, à tord ou à raison, que la classe politique congolaise se recherche encore pour maîtriser suffisamment la procédure et les mécanismes prévus en cas de contestation en matière électorale. Aussitôt saisi de ces contestations, le magistrat doit jouer le rôle de régulateur des tords, rôle central d’arbitre, qui apaise les consciences et les esprits.»
Il a souhaité que, grâce aux décisions justes et équitables du juge, «reviennent la paix, l’harmonie, la concorde ; bref, l’avènement de la démocratie.»
