Le Burkina Faso s’inspire du modèle minier congolais

Une délégation burkinabé du cadastre minier séjourne à Kinshasa de mardi 29 avril à dimanche 4 mai pour s’enquérir de l’organisation et du fonctionnement du cadastre minier congolais (Cami). Conduite par le secrétaire général aux Mines du Burkina Faso, la délégation affirme que la RDC est considérée comme le baobab, une référence pour l’Afrique en matières minières.

Après une visite guidée dans les installations du Cami, le directeur général de cet établissement, Jean-Felix Mupade, a expliqué à la presse en quoi consistent les échanges entre les deux cadastres miniers:

«Le Burkina est un pays minier, peut-être plus jeune dans le secteur des mines que le nôtre, qui est en train de prendre de l’envol [...] Nous pensons que c’est l’amorce des échanges sud-sud, parce que la délégation burkinabé est ici pour voir ce que nous avons fait dans le cadre de l’organisation et nous, nous sommes en train d’apprendre beaucoup d’eux pour améliorer notre organisation

Le cadastre minier congolais génère 28 à 30 millions de dollars américains chaque année pour le trésor public. Parmi ses missions, le Cami est chargé de recevoir, d’enregistrer et d’instruire les demandes d’octroi, de renouvellement et de transformation des droits miniers et des carrières.