Le Phare: "Les provinces brûlent"

Ce tabloïd constate que depuis un certain temps, ça bouge un peu partout à travers le pays. Le week-end dernier, écrit Le Phare, on a  signalé 11 morts à Beni, un mort à Uvira, le tout placé sur le compte des hommes armés.

Il y a dix jours, poursuit le journal, on a fait état de la présence d’un commando à l’aéroport de Lubumbashi et cela s’est terminé par un mort.

Il y a deux ou trois mois, c’est le Bas Congo qui a failli être mis à feu et à sang  par des éléments  ex-FAZ, présentés comme des miliciens à la solde du général Munene.

Et à l’Equateur, c’est l’affaire d’un contrat signé pour 75 ans par le gouverneur de province qui fait le scandale parce qu’il hypothèque les ressources naturelles de l’ensemble du pays.

Bref, à 10 mois des élections, les provinces donnent l’impression de brûler.

C’est comme s’il y aurait un agenda caché pour imploser le processus électoral. Mais où sont passés les sapeurs pompiers ? s’interroge Le Phare.

Lumanu caillassé à Kananga

L’affaire Trésor Kapuku  est reprise dans les colonnes de La Référence Plus, sous le titre:«Adolphe Lumanu  caillassé à Kananga».

A ce sujet, le journal écrit que le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a été accueilli par des manifestants hostiles à sa mission.

Selon des sources proches du ministère de l’Intérieur, les partisans du gouverneur Kapuku seraient les auteurs de ces incidents, écrit le jourmal.

Parti pour consulter les couches socio-poltiques afin de trouver une solution consensuelle, Adolphe Lumanu s’est buté à de fortes divergences, conclut La Référence Plus.

Le même journal  parle du retour  hier dimanche de Vital Kamerhe au pays, après un périple euro américain qui a duré deux semaines.

Selon le journal, Kamerhe a fait une double annonce à son retour: l’installation  des structures et des comités fédéraux de l’UNC en ce mois de février et la tenue du congrès de ce parti en mars prochain.

Encore plus de rigueur

«Etranges recommandations à mots voilés du FMI au gouvernement après l’achèvement de la 2e revue FEC. Encore plus de rigueur» écrit pour sa part Uhuru.

Le journal relève le comportement un peu ambivalent du FMI qui veut jouer au chat et à la souris.

Le 9 février dernier, cette institution du Bretton Woods rendait public un communiqué faisant état de l’achèvement de la 2e revue Fec.

Ce satisfecit a été appuyé dans la foulée par le décaissement de 49,3 millions de DTS, l’équivalent de 77 millions de dollars en faveur de la RDC.

2 4 heures après, écrit le journal, le FMI joue au chat et à la souris par son représentant en RDC interposé. Ce dernier s’est empressé de préciser le nouveau cadre de collaboration avec la RDC.

Et  Uhuru d’exprimer cette crainte: si le gouvernement Muzito  se plie aux nouvelles exigences du FMI sur la bonne gouvernance, cela rique d’engendrer des grognes et mécontentements au sein de la population avec des salaires non payés et des grèves interminables.

Aveu d’impuissance

Parlant de la paix à l’Est  de la RDC, Le Potentiel, lui, crie à «un aveu d’impuissance de la Monusco».

Malgré les efforts de stabilisation, initiés aussi bien par le gouvernement congolais que par la communauté internationale, via la Monusco,  précise le journal, la paix demeure encore fragile dans la partie Est du pays.

Le Potentiel se réfère ainsi  au  deuxième rapport de la Monusco transmis le 7 février 2011 au Conseil de sécurité des Nations unies, par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Roger Meece.

«Certes, des progrès – encore minimes- sont observés sur le terrain, mais, en réalité, la paix est virtuelle dans l’Est où des groupes armés, pour la plupart incontrôlés, sèment la terreur et font la loi dans plusieurs villes, collectivités et localités», a indiqué Roger Meece dans son rapport, cité par Le Potentiel.

Tshisekedi n’a pas peur

 Enfin, La Prospérité écrit dans sa parution de ce matin, concernant la présidentielle,  que «Etienne Tshisekedi n’a pas peur».

 En effet, le sphinx de Limete a réitéré sa détermination à briguer la magistrature suprême, en remportant, haut la main, le scrutin présidentiel de novembre 2011, à un seul tour, soit-il, note La Prospérité.

Etienne Tshisekedi pense qu’à présent, contrairement au temps passé,  la population congolaise est devenue mûre.

«Si la population me fait confiance pour que je rétablisse l’Etat de droit, je vais me présenter comme candidat à l’élection présidentielle de 2011», a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’il n’a pas peur de se couper en quatre morceaux à cette fin, souligne La Prospérité