Le Potentiel: «Révocation de la ministre des Transports: haro sur l’impunité au gouvernement»

Journaux de Kinshasa, 20 janvier 2011.Journaux de Kinshasa, 20 janvier 2011.

Journaux de Kinshasa, 20 janvier 2011.

La révocation de la ministre du Transport et Voies de communications, Laure-Marie Kawanda,a été largement commentée dans les journaux parus ce mercredi 4 mai à Kinshasa.

Le Potentiel titre: «Révocation de la ministre des Transports: haro sur l’impunité au gouvernement». Le quotidien rappelle qu’en son temps, le chef de l’Etat avait exhorté tout un chacun à lutter contre l’impunité. Chaque fois qu’il est avéré qu’un mandataire, à quelque niveau que ce soit, est reconnu coupable des fautes graves, des sanctions s’en suivront, a promis le chef de l’Etat. D’après le journal, la ministre de Transports est révoquée dans cette perspective.

Pour La Prospérité, Laure-Marie Kawanda est «révoquée» suite à la série de naufrages enregistrés ces derniers jours sur le Lac Kivu, long de 150 kilomètres, reliant Goma à Bukavu, mais surtout, sur la rivière Kasaï, vers Tshikapa, dans la nuit du 1er au 2 mai. Le s’exclame dans les colonnes: «Adieu l’impunité !!! Tolérance zéro !!! » La négligence aura été la plus grande tare de Laure-Marie Kawanda. Ses effets irrédentistes, poursuit le quotidien, ont fini par pousser Joseph Kabila, en dépit de son souci à œuvrer pour l’embellie au sein de la coalition avec le Palu, à recourir aux voies extrêmes. C’en est donc fini avec le séjour de Kawanda au gouvernement Muzito, conclut La Prospérité.

L’Avenir souligne que Marie-Laure Kawanda est coupable de négligence, d’inconscience et d’incompétence. Sa révocation, écrit le journal, n’étonne pas tellement l’opinion nationale, car c’est un membre du gouvernement qui, depuis de longs mois, était déjà en sursis pour avoir maintes fois fait preuve d’insubordination caractérisée envers ses chefs hiérarchiques.

Le Phare constate que la cure d’amaigrissement continue au sein du gouvernement Muzito II. «Kabila chasse Marie Laure Kawanda», titre le quotidien. C’est le quatrième vide qu’enregistre l’équipe gouvernementale, après ceux créés par le départ de Philippe Undji du Développement rural, Zanga Mobutu de l’Emploi,  du Travail et Prévoyance sociale et Bernard Biando, du Commerce, indique le quotidien.