La Prospérité: «Pagaille au Palais du Peuple!»

Les quotidiens et journaux de la presse kinoise.Les quotidiens et journaux de la presse kinoise.

Les quotidiens et journaux de la presse kinoise.

Les journaux parus à Kinshasa, ce mercredi 25 mai, aborde plusieurs sujets d’actualité:

  • coupure d’électricité en pleine plénière de l’assemblée nationale,
  • crise au sein du MLC
  • l’interdiction de fonctionnent du parti politique Bundu dia Mayala (BDM),
  • ect.

La Prospérité s’exclame: «Pagaille au Palais du Peuple ! » La coupure de l’électricité n’a pas permis, mardi 24 mai,  aux députés à travailler jusque tard dans la nuit.

Cette panne électrique est intervenue, selon le journal, au moment où le débat était devenu très passionné autour de la section première du Chapitre II de la loi électorale, qui traite de l’élection des députés nationaux et, plus particulièrement, du paragraphe 1er qui décrit la circonscription électorale et le mode de scrutin.

Cette section, à en croire des sources proches du Palais du peuple, divise Opposition et Majorité.

Le Phare revient sur la crise au sein du Mouvement de liberation du Congo (MLC). Cette crise devrait connaître un nouvel épisode ce mercredi 25 mai matin, selon le journal.

Une deuxième audience est prévue au Tribunal de grande instance (TGI) de Kinshasa/Gombe, dans l’affaire qui oppose François Muamba, président intérimaire et secrétaire général du MLC au collège des fondateurs, qui l’avait révoqué de ses fonctions en date du 18 avril 2011.

François Muamba est allé en justice pour demander au TGI/Gombe d’annuler la décision du collège des fondateurs.

L’Observateur rapporte fait état d’un bras de fer entre le ministère de l’Intérieur et le parti politique Bundu dia Mayala (BDM). Selon le message du ministère de l’Intérieur, ce parti, né sur les cendres du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo (BDK), n’est pas autorisé à fonctionner en RDC en vertu d’un arrêté ministériel portant rejet de son enregistrement.

Cependant, le président de cette formation politique, Ne Mwanda Nsemi dénonce une mesure qui vise à l’écarter simplement de la compétition électorale. Il estime que cette structure politique fait office de force réelle de l’opposition dans certaines provinces du pays.

Le Potentiel titre: «Stabilisation de l’Est est une désillusion». Au vu des recommandations fleuve, formulées par la réunion de mardi 24 mai à Kinshasa, il ressort que le Plan de stabilisation et reconstruction des zones sortant des conflits armés (Starec) a du plomb dans l’aile.

Tant au niveau du plan d’action que des priorités futures arrêtées par la superstructure, dénommée: «Stratégie internationale de soutien à la sécurité et la stabilisation» (ISSSS), dont le rayon d’action est réduit aux seules provinces de l’Est de la RDC.

Les résultats à mi-parcours du Starec font état d’un échec, car il est constaté sur le terrain:

  • la persistance de l’insécurité,
  • la non-restauration de l’autorité de l’Etat,
  • la difficile relance socio-économique et
  • la problématique de la lutte contre les violences sexuelles.