Le Potentiel : « L’informateur Mwando Simba Parle… »

Charles Mwando Simba, lors d’un point de presse le 28/03/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse kinoise du mercredi 28 mars 2012.

Le Potentiel : « L’informateur Mwando Simba Parle… »

Mwando simba parle aujourd’hui au Grand Hôtel Kinshasa, annonce Le Potentiel. Mais de quoi va-t-il parler ?, s’interroge le journal. La question est d’or, note le confrère dans la mesure où beaucoup d’eau a coulé sous le pont où l’opinion a du mal à se faire une vraie religion sur la mission d’informateur dans un contexte politique très ombrageux… Le rendez-vous est très attendu.

En attendant ce rendez-vous, L’Observateur rapporte que Charles Mwando Nsimba a rempli sa mission et titre : « Mission accomplie pour l’informateur ». Il a remis son rapport au chef de l’Etat.

Dans ce rapport, il a certainement proposé à Kabila la majorité parlementaire en vue de la désignation du formateur du gouvernement. La Prospérité confirme cette information dans sa une en signant : « Affaire Premier Ministre, Mwando chez Kabila ! »

La consœur explique : « Ni le dialogue, ni la création de la nouvelle Majorité Présidentielle n’ont été inscrits dans la mission assignée à Charles Mwando Nsimba. Mais, tout compte fait, poursuit le tabloïd, l’homme en a pourtant parlé dans son rapport remis hier, à Joseph Kabila, tout en faisant valoir les préoccupations légitimes des uns et des autres qui, en toute liberté, recommandent la tenue d’un mini-dialogue ».

Voilà qui pousse Le Potentiel à faire le parallélisme sur la mise en place des institutions de la République et signe : « RDC face au Sénégal ». Le journal constate que l’Afrique a les yeux tournés vers le Mali. Mais également en direction de la République démocratique du Congo et du Sénégal.

Les deux derniers pays, relève le tabloïd, viennent d’organiser les élections et s’apprêtent à mettre en place leurs gouvernements respectifs. Tout se passe comme dans un challenge, note le confrère qui se demande lequel de deux Etats aura l’ingéniosité de rassembler, en un temps record et de façon méthodique, toutes les pièces du puzzle.

Sur un autre chapitre, La Prospérité relève des fortes agitations à Kinshasa concernant la visite du ministre belge des Affaires étrangères et titre :

« Reynders arrive, la Ceni est diabolisée ! »

Et le quotidien de se questionner : L’heure de la vindicte populaire a-t-elle sonné pour la Ceni ou, mieux, pour ses dirigeants ? C’est comme si l’on accusait les sujets auprès du colon, à l’idée que celui-ci se détermine à sanctionner négativement les accusés.

L’Observateur rapporte plutôt les propos de Didier Reynders qui a déclaré: « Il ne m’appartient pas de légitimer ou non la situation dans un pays en particulier ».