L’observateur : « Les différents "non" d’Etienne Tshisekedi à l’origine de la descente aux enfers de l’UDPS »

Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (UDPS). Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse de lundi 9 avril 2012

L’Observateur consacre ses colonnes à la position d’Etienne Tshisekedi qui refuse que les députés élus sur sa liste siègent à l’Assemblée nationale.

« Il y a une vérité que les observateurs les plus attentifs de la politique congolaise ne peuvent plus se cacher : l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) parti cher à Etienne Tshisekedi, n’est plus la formation politique où il fasse bon d’entamer ou de finir sa carrière politique. Pourquoi ? Parce que la direction politique du parti dévoile, une incapacité à transcender son ” moi ” en excommuniant à tour de bras et en refusant le dialogue, tant avec le pouvoir, qu’avec la communauté internationale », note L’Observateur.

Les exemples les plus récents sont les rendez-vous ” manqués ” avec l’informateur Mwando Nsimba et le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires Etrangères, Didier Reynders.

Concernant I’UDPS et ses alliés des Forces de changement, L’Observateur rapporte que le 3 avril 2012, une chaîne de télévision kinoise a montré Etienne Tshisekedi déclarant avoir reçu les mamans de ce parti et indiqué que les députés élus de I’UDPS qui siègent à l’Assemblée nationale se sont auto-exclus du parti et ne peuvent en aucune façon l’engager. Et d’ajouter que les députés dits ” acquis au changement ” y sont présents pour avoir 6.000 dollars américains et une jeep, et non pour défendre le peuple.

Ce journal précise dans un autre article que 40 des 42 députés élus sur la liste de ce parti ont décidé de siéger à l’Assemblée nationale. Le dernier des députés à lâcher Etienne Tshisekedi est Roger Lumbala un allié qui a finalement décidé  de siéger à l’Assemblée nationale après avoir pratiqué la politique de la chaise vide depuis le début de la nouvelle législature.

Le Potentiel : “Court-circuitage à la Majorité, cacophonie dans l’Opposition”

La mise en place du bureau définitif de l’Assemblée nationale a réveillé les vieux démons de la ruse et de la diabolisation au sein de la classe politique, pense Le Potentiel. Aucune famille politique n’est épargnée.

A la Majorité, c’est le Palu de Gizenga qui laisse des plumes. Les opposants, quant à eux, se soupçonnent au point que la Majorité pourrait jouer le rôle d’arbitre pour les départager. Ce qui fait dire au journal qu’il s’agit là d’un court-circuitage et de la cacophonie.

Sur le même sujet, La Prospérité titre : “Bureau définitif de l’Assemblée Rendez-vous mercredi !”

L’élection et l’installation du bureau définitif ont été décalées de 24 heures par le bureau provisoire que dirige Kombo Nkisi, rappelle La Prospérité à ses lecteurs. D’ores et déjà, des noms circulent dans les états-majors des partis concernés ainsi qu’à l’hémicycle du Palais du peuple.

« Si pour le poste de président, il ne fait plus l’ombre d’un doute qu’il va échoir à Aubin Minaku, celui de 1er vice président reviendrait au Palu Mayobo Godefroid tandis que la 2ème vice présidence serait confiée à l’UDPS Kombo », croit savoir La Prospérité.

D’autres noms qui sont les plus cités sont ceux de Justin Kiluba, Jean Lucien Busa, Germain Kambinga,…tous dans la course, pour siéger au sein du bureau définitif de la chambre basse.

L’opposition étant servie, il ne doit plus y avoir un obstacle quelconque qui viendrait bloquer l’appareil législatif. Dans ce camp de l’opposition, le MLC, fort de son poids politique, briguerait aussi un des sept postes, renseigne le journal.

L’avenir : « Bureau définitif de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku fait l’unanimité »

Ce journal note que les députés postulant qui vont siéger au bureau définitif de l’Assemblée nationale ont eu une journée de plus pour procéder au dépôt de leur acte de candidature, ce qui a bousculé le calendrier initial qui prévoyait pour mardi 10 avril prochain l’élection des membres du Bureau définitif.