La Prospérité : « Affaire Diomi : Angèle Makombo réclame justice ! »

Eugène Diomi Ndongala Nzomambu. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse kinoise du lundi 2 juillet 2012

La Prospérité titre ce matin sur l’action en justice contre l’opposant Eugène Diomi Ndongala accusé de viol sur mineur. Le quotidien publie la déclaration de Makombo Angèle, présidente de la Ligue des Démocrates Congolais (Lidec) :

« En tant que mère, je tiens, au nom de mon parti et en mon nom personnel, à apporter mon soutien et exprimer ma solidarité à Monsieur Kennedy Kambala Kasuyi, membre de la LIDEC, face à la tragédie qu’il vit en ce moment en tant que père des deux fillettes de 14 et 15 ans abusées sexuellement et violées par l’Honorable Eugèle Diomi Ndongala ».

Pour Makombo Angèle, rapporte La Prospérité, cette affaire n’est pas du tout montée, encore moins, une affaire politique entre la Majorité au pouvoir et l’opposition.

Mais, ajoute-t-il, il s’agit d’une sombre et révoltante affaire de mœurs impliquant adulte, qui a abusé sexuellement de deux fillettes mineures d’une même famille. Ce fait étant condamnable par la loi, Angèle Makombo, tout en réclamant justice, exhorte les responsables politiques à dénoncer les brebis galeuses qui se cachent parmi eux et non de couvrir leurs agissements.

Le même journal titre en une : « Indépendance et Guerre à l’Est, Marini Bodho en appelle à la solidarité nationale ! » 

Le journal rapporte que le président de l’Eglise du Christ au Congo, Mgr Marini Bodho a célébré, le samedi 30 juin 2012, un culte d’action de grâce en marge du 52ème anniversaire de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale. C’était en la Cathédrale du Centenaire Protestant de Kinshasa, en présence de plusieurs personnalités politiques, diplomatique et religieuses.

Le quotidien relève que Mgr Marini Bodho a plaidé pour l’entreprise de la paix, de l’unité et de la solidarité nationale en RDC.

La notion de la paix, a-t-il déclaré, a été toujours combinée avec beaucoup d’éléments instituant au concept son essentialité dans la vie humaine. Car, sans la paix, il est pratiquement impossible de parler du progrès et du développement humain.

Et, cette paix, a-t-il le prélat, doit être l’œuvre de chaque citoyen afin qu’elle atteigne différentes sphères de la société.

Les Dépêches de Brazzaville: « L’intégration régionale, porte du futur pour le Bassin du Congo »

Pour le quotidien brazzavillois, c’est dans le cadre élargi d’un ensemble régional structuré que se construira dans le proche avenir le destin des nations qui composent le Bassin du Congo.

Le journal note cependant que cet ensemble régional n’existe pas encore parce que fragmenté, divisé, incapable donc de s’organiser pour résoudre les redoutables problèmes auxquels ses peuples se trouvent confrontés.

Mieux vaut regarder la vérité en face, commente le confrère, aucune des organisations existantes n’est en mesure, aujourd’hui, de faire entendre sa voix sur la scène internationale. Ni la Cémac, ni la Cééac, ni la Cépgl, ni la Commission du Golfe de Guinée (CGG) ne sont en effet structurées, organisées et animées de façon telle que soient prises en compte les aspirations des quelques deux cents millions d’âmes qui peuplent la région.

« Faute de volonté clairement affirmée, faute surtout d’infrastructures de communication qui permettraient d’abaisser les frontières entre les États et donc de créer un marché capable d’atteindre la taille requise aujourd’hui si l’on veut compter dans le concert des nations, cette partie du continent n’est pas en mesure de peser sur son devenir « , conclut le journal.