Le Potentiel : « François Hollande participera au 14è Sommet de la Francophonie de Kinshasa».

Le président français François Hollande et le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Abdou Diouf sur le perron de l’Elysée, lundi 9 juillet, après un entretien où ils ont évoqué la question du XIVè sommet de la francophonie prévu à Kinshasa en octobre 2012. Ph. Elysée.fr

Revue de presse du mardi 28 août 2012

Il n’y a plus de doute possible. François Hollande, participera bel et bien au 14è Sommet de la Francophonie prévu du 12 au 14 octobre prochain à Kinshasa, annonce Le Potentiel. Le président français l’a confirmé devant la conférence des ambassadeurs, le lundi 27 août, à l’Elysée. Fini le suspense.

François Hollande a promis de rencontrer l’opposition politique, les militants associatifs et la Société civile, avant d’indiquer qu’en 2050, « 80% des Francophones seront Africains, 700 millions de femmes et d’hommes, chacun comprend ici l’enjeu ».

Le quotidien rappelle que certains partis de l’opposition congolaise ainsi que des organisations de la société civile souhaitaient que ce sommet soit délocalisé, déplorant notamment « le non respect des droits de l’homme, le manque de transparence dans les dernières élections générales de novembre 2011 et la crise dans l’Est du pays ».

Dans un communiqué publié quelques jours avant la visite à Kinshasa de la ministre française déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui, François Hollande et Abdou Diouf, secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), avaient indiqué que  « les autorités de la République démocratique du Congo devraient démontrer leur réelle volonté de promouvoir la démocratie et l’Etat de droit », rappelle Le Potentiel. Il indique aussi que le communiqué ne précisait pas les actions que les deux personnalités souhaitaient que le gouvernement congolais entreprenne pour démontrer sa bonne volonté.

Sur un ton nettement tranché, L’Observateur titre : «  Les verrous ont enfin sauté, François Hollande participera au Sommet de la francophonie à Kinshasa ».

L’Observateur rappelle le contexte. Plusieurs associations congolaises et françaises avaient mené plusieurs démarches pour demander à François Hollande de «  ne pas se rendre » au sommet à Kinshasa, pour ne pas conforter, selon elles, le régime de Joseph Kabila élu en 2006 et réélu en 2011.  Le principal parti de l’opposition congolaise, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), avait réclamé la délocalisation du sommet de la Francophonie, tandis qu’une association de Français d’origine congolaise a saisi la justice française pour tenter d’empêcher la tenue de la réunion.

Le journal revient aussi sur les conditions que François Hollande avait posé au gouvernement congolais notamment une réforme de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qui garantirait la transparence des futures élections provinciales, ainsi qu’au jugement des « vrais coupables » dans l’affaire Floribert Chebeya.

L’observateur conclut en affirmant que le 14ème sommet de Francophonie reste une rencontre de tous les enjeux tant pour la France que pour la RDC. « Avoir fait plier François Hollande de se déplacer à Kinshasa pour assister au Sommet de la francophonie est une grande victoire tant diplomatique que politique pour Kinshasa », estime le journal.

Relayant les propos du Professeur Ndaywel, Commissaire Général de l’organisation du Sommet de la Francophonie, La prospérité affirme que tout sera fin prêt à la date prévue, soit le 12 octobre prochain. Les sites choisis sont à plus de 80 % apprêtés. Entrant dans les détails, il informe qu’au Palais du peuple, les retouches effleurent déjà leur fin et que l’Hôtel du Fleuve est quasi opérationnel.

Selon La prospérité, avec Hollande ou pas, Kinshasa est prêt à accueillir le XIVe Sommet de la Francophonie.

Sur un autre chapitre, Le Potentiel note que : « Le gouvernement se félicite de la bonne tenue des finances publiques ».

Réunis autour du Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, les membres restreints du gouvernement, auxquels s’est joint le gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu Mulongo, ont passé en revue les points portant sur l’évaluation des recommandations de la réunion du lundi 20 août 2012, la synthèse de la situation économique récente, le  suivi du Programme économique du gouvernement (PEG), et la situation de la paie des fonctionnaires, informe le Journal.

Concernant la situation économique récente, la troïka a noté que la situation économique du pays a affiché une stabilité continue, deux mois après le lancement des nouvelles coupures du franc congolais.

Le journal rapporte aussi que la troïka a également fait état de la bonne exécution du PEG 2. A fin juin 2012, tous les critères de réalisation quantitative ont été respectés.

L’équipe restreinte réunie autour du Premier ministre a apprécié les progrès réalisés dans le cadre de la situation de la paie des agents de l’Etat par la voie bancaire. Ainsi, pour la seule paie d’août 2012, le gouvernement a pu récupérer environ 1,068 milliards de francs congolais. Le gouvernement a promis que la bancarisation devait s’étendre dans les tout prochains jours à l’armée et à la police nationale. Quant aux provinces, le gouvernement est en pourparlers avec l’association des banques congolaises sur le sujet, indique Le Potentiel.