L’Avenir : «RDC : un émissaire onusien souhaité»

Barack Obama et ses électeurs lors de sa campagne électorale/ Photo Reuters.

Revue de presse du vendredi 28 décembre 2012

Pour trouver une solution à la crise qui déchire actuellement l’est de la République démocratique du Congo, L’Avenir préconise la nomination d’un émissaire onusien.

Selon le confrère, cet émissaire spécial devrait être nommé par les Etats-Unis pour pour travailler avec un homologue de l’Union africaine à l’élaboration et à la direction d’un processus de paix transparent et global.

« Il faut également impliquer des gouvernements régionaux cruciaux comme l’Angola et l’Afrique du Sud pour peser dans la balance et trouver une solution », renchérit L’Avenir qui relaie les vues développées Foreign Policy, un magazine américain.

L’Avenir rappelle aussi que c’est le vendredi 4 janvier prochain que l’évaluation devra reprendre à Kampala entre le gouvernement de la RD Congo et la rébellion du Mouvement du 23 mars 2009.

A propos de ces pourparlers, Le Potentiel titre à la une : Pourparlers Kinshasa-M23 : croix sur Kampala. Selon le confrère, la présidence tournante de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) sera assurée par le Congo/Brazzaville à partir du 1er janvier 2013. Kampala est donc appelé à céder le témoin de la facilitation à Brazzaville. Un motif de Soulagement du côté congolais, note Le Potentiel, dans la mesure où l’Ouganda est expressément cité parmi les soutiens du M23.

Le Phare de son côté titre : « Appel à la cohésion nationale : Kampala, les «FAC» parlent d’un échec planifié ». Le confrère relaie, en fait, les analyses de l’Opposition congolaise, notamment Martin Fayulu, coordonnateur de la plate-forme FAC. Selon le confrère, le député Fayulu soutient que les négociations de Kampala entre le gouvernement et le M23 s’apparentent à un voyage à Canossa : la honte nationale, l’humiliation, la frustration.

La piste de sortie que préconise l’aile de l’opposition de Martin Fayulu : la convocation de toute urgence d’un dialogue politique inter congolais sous la facilitation d’un médiateur crédible pour débattre de la crise de légitimité et de la guerre de l’Est.