La République: «Sous l’œil de Denis Sassou Nguesso, Kabila, Museveni, Kagame: le vrai dialogue»

Ci-devant de gauche à droite, les présidents Joseph Kabila, Denis Sassou Nguesso et Paul Kagame lors de la signature de l’accord-cadre sur la paix dans l’Est de la RDC, 24 février 2013 à Addis-Abeba. Ph. Engumba.

Revue de presse du lundi 23 mars 2013.

La majorité de journaux parus ce lundi à Kinshasa ont planché sur l’accord quadripartite signé à Oyo (Congo-Brazzaville) entre Denis Sassou Nguesso, Yoweri Kaguta Museveni, Paul Kagame et Joseph Kabila sur la paix en RDC.

La République titre en sa Une: «Sous l’œil de Denis Sassou Nguesso, J. Kabila, Y. Museveni, P. Kagame: le vrai dialogue… ». Le trihebdomadaire indique que la rencontre de ces quatre chefs d’Etat de la région des Grands lacs a tourné autour de l’examen des voies et moyens de résorber définitivement les velléités guerrières entretenues dans la région depuis environ deux décennies.

Le Potentiel fait cependant remarquer concernant cette rencontre qu’il s’agit d’«une quadripartite à Oyo sans Dos Santos». Le quotidien constate que l’Angola, le géant militaire de l’Afrique centrale, a été laissé de côté. L’absence du président angolais, Eduardo dos Santos va certainement peser sur la portée réelle de la rencontre d’Oyo, estime le journal.

Le tabloïd précise que les quatre chefs d’Etat ont conféré sur «la paix dans la région des Grands Lacs, notamment dans l’Est de la RDC à la suite des accords conclus le 24 février à Addis-Abeba  sur la RDC».

La Prospérité reste sur la même page et titre : «Phase décisive de l’Accord-cadre à Oyo». Selon le journal, cette tâche, si difficile soit-elle, place le Président Sassou dans l’obligation de persuader ses pairs ougandais et rwandais, maintes fois accusés d’agresser la RDC, de mettre fin à ce jeu mortel qui n’a que trop duré, avec toutes les pertes énormes en vies humaines. La quadripartite a, par ailleurs, exprimé le vœu de voir les pourparlers de Kampala aboutir dans les meilleurs délais, indique le quotidien.

La situation en Centrafrique a été également traitée au cours de cette quadripartite d’Oyo, au Congo-Brazzaville.

Au sujet de la Centrafrique, Le Potentiel indique que le président centrafricain, François Bozizé a été renversé depuis dimanche 24 mars par la coalition Séléka. Le tabloïd voit une nouvelle crise en perspective avec le changement de régime à Bangui le fait que les violons sont loin de s’accorder entre les nouveaux hommes forts de Bangui.

Le quotidien indique que la coalition Séléka ne tient pas le même langage entre les branches armée et politique sur la question de la désignation du nouveau président centrafricain. Ce qui risque de plonger la RCA davantage dans la crise. Le départ de Bozizé n’a donc rien résolu.

Dans un autre chapitre, La République nous informe de la reddition des 245 Maï-Maï « Bakata Katanga » à la Monusco. Selon le journal, Moïse Katumbi en appelle à la sanction contre les commanditaires des événements de Lubumbashi. Sur ce sujet, Le Potentiel estime que: les miliciens « Kata Katanga» constituent: une épine dans le pied du gouvernement….

Le journal l’Avenir est revenu sur l’affaire des présumés conspirateurs arrêtés qui préparaient à renverser le régime de Kinshasa. Le quotidien titre en sa Une : «Ministère de l’Intérieur : un réseau contre Joseph Kabila démantelé». Sur cette affaire, le tabloïd indique qu’un sujet belge d’origine congolaise répondant au nom de Kanku Mukandi Jean-Pierre, tombé dans le filet des services de renseignements après une perquisition intervenue à sa résidence sise 3è rue, avenue de la Révolution, dans la commune de Limete. Il est le responsable d’une bande de criminels préparés à renverser par les armes les institutions légalement établies, selon le journal.

L’Avenir souligne que les services ont également mis la main sur Mandimba Mongombe Isidore Idrin alias Cobra, agent de la police de 2è classe, déserteur du Bataillon Police de Police, recruté par le premier-cité. Ce complice a reconnu avoir participé à toutes ces réunions, acceptant de garder les armes, recrutant même le capitaine Christian Siboko alias Colombe dans le réseau, poursuit le quotidien.