Le Potentiel : «Baby-sitting» de l’Afrique du Sud en RDC, l’opposition parle d’injure, le gouvernement relativise»

Armes à main, les militaires de Fardc concentrés lors du défilé du 30 juin 2010. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de la presse kinoise du 27 mai 2013

«C’est une injure pour le peuple congolais», crie l’opposition. «Cela nous importe peu», affirme de son côté le gouvernement. Ces réactions, indique Le Potentiel, font suite aux propos tenus vendredi 24 mai par la ministre de la Défense sud-africaine Nosoviwe Mapisa-Nqakula.

Elle avait déclaré que les soldats sud-africains allaient «baby-sitter» les Congolais dans le cadre de la brigade onusienne qui doit être déployée dans le pays, selon le journal.

Pour Jean-Joseph Mukendi, ancien conseiller politique d’Etienne Tshisekedi, cette déclaration sud-africaine est une injure parce que, selon lui, ce sont les Sud-Africains qui sont à la base de cette désorganisation.

«Au dialogue inter-congolais, il était question de réformer cette armée… Ce sont eux qui ont encouragé ce clientélisme dans l’armée», a-t-il affirmé au quotidien.

De son côté, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, parle de «commentaires désabusés» qui ne vont pas décourager le pays.

Dans un autre chapitre, Forum des As révèle «Une messe noire contre Matata»

Selon le journal, des sources croisées font état d’une vaste campagne destinée à opposer le Premier ministre au chef de l’Etat.

«Pas facile d’être locataire de l’Hôtel du gouvernement en RDC. Surtout si l’on s’engage sur la voie de la rigueur dans la gestion de la chose publique», commente le quotidien, qui s’interroge si Matata Ponyo en ferait- déjà les frais.

Dans le domaine de la sécurité, Le Potentiel signe: «Crise de Grands Lacs : une approche globale s’impose»

Le journal rapporte qu’au terme d’une réunion qui s’est penchée sur la situation sécuritaire dans les Grands Lacs africains le week-end dernier à Addis-Abeba, il a été conclu que la sortie de crise dans cette région passe par une approche globale entre tous les pays impliqués.

De son côté, Forum des As renseigne qu’à ce sommet, les dirigeants ont fait face au casse-tête de la RDC.

Selon le journal, les onze dirigeants régionaux se sont réunis pour la première fois pour mettre en œuvre l’accord qui vise le retour de la paix dans l’Est de la RDC, foyer d’instabilité depuis des décennies, ravagé par des milices rivales, et convoité pour ses immenses ressources minières.

Aucune annonce concrète n’a été faite immédiatement après la réunion tenue à huis clos, a indiqué le quotidien.