La Prospérité : « Kampala : le M23 dévoile son agenda totalement étranger ! »

Le M23 se dirgeant ce dimanche 9 décembre vers la salle de conférence de Munyonyo à Kampala/ Photo Innocent Olenga-Radio Okapi.

 Revue de presse du 10 septembre 2013 

La Prospérité explique que le M23, poussé dans son dernier retranchement par la supériorité tactique des Forces armées de la République Démocratique du Congo, appuyées par la Force de la Monusco, n’a pu tenir longtemps militairement. Il ne doit sa survie qu’aux pourparlers de Kampala. Et, là-bas, les hommes de Sultani Makenga et de Bertrand Bisimwa dévoilent un cahier des charges revendiqué jadis par le Rwanda et l’Ouganda. «Nous sommes prêts à désarmer à deux conditions. Premièrement, que soit réglée la question des FDLR et, deuxièmement, le retour des réfugiés congolais qui vivent dans des camps », au Rwanda, en Ouganda et au Burundi, a déclaré Bertrand Bisimwa, Chef politique de cette rébellion.

Peupler le Nord­-Kivu des refugiés Tutsi qui se trouveraient au Rwanda, en Ouganda et au Burundi, voilà en résumé ce que veut Kigali via le M23, résume le journal.

La Prospérité remarque en effet que le semblant des revendications de bonne gouvernance ou encore des grades au sein des FARDC ont subitement disparu. Car, la hiérarchie militaire congolaise avait catégoriquement refusé cette intégration massive des rebelles.

L’Avenir aussi parle des pourparlers de Kampala et titre : « les travaux reprennent aujourd’hui ».

Le journal note qu’il revient à la médiation ougandaise de présenter une proposition d’accord aux deux délégations, qui auront ensuite quatorze jours maximum pour en discuter. Ce n’est qu’après qu’il présentera la synthèse consensuelle attendue de ces textes et qui doit faire l’objet d’un accord final à signer par les deux parties.

Le quotidien fait savoir que le dernier groupe de la délégation du gouvernement congolais aux pourparlers de Kampala est arrivé lundi 9 septembre en Ouganda. Et ce, pour répondre au vœux des chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) qui ont insisté pour que les pourparlers reprennent aujourd’hui et qu’ils soient conclus dans une période maximale de quatorze jours durant lesquels les forces en présence sont appelées à observer un maximum de retenue afin de permettre au dialogue d’être rapidement conclu.

Il sied de souligner que les deux parties se retrouvent après plusieurs mois d’interruption des négociations et de violents combats entre les forces armées congolaises (FARDC) et les combattants du M23 près de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu dans l’Est du pays. Concrètement, la balle est dans le camp de la médiation ougandaise qui doit présenter une proposition d’accord aux deux délégations, précise L’Avenir.

Le M23 est formé d’anciens rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrés au sein des FARDC après un accord, signé le 23 mars 2009. Ils se sont mutinés en avril 2012, estimant que Kinshasa n’avait pas respecté les termes dudit accord, rappelle le quotidien.

Le journal revient aussi sur la dernière attaque du groupe de rebelles et titre  « Territoire de Rutshuru : un braquage du M23 fait deux morts et plusieurs blessés à Rukoro »

L’information a été livrée à L’Avenir par la Société civile de la province du Nord-Kivu. Le fait s’est produit vers 8 heures locales, le matin de la journée de lundi 9 septembre. Un véhicule de marque Fuso, avec à son bord une trentaine de passagers et de marchandises, a été braqué par un groupe d’élments-M23, à hauteur de Kikoro sur l’axe Bunagana.

Le M23 planifie de nouvelles attaques, rapporte L’Avenir. Le quotidien affirme avoir appris la tenue jeudi dernier à Gisenyi (au Rwanda) d’une rencontre ayant mis au tour d’une table de hauts officiers de l’armée rwandaise (RDF) et ceux du M23 (dont les Colonels Makoma, Vianney Kazarama ainsi que d’autres caciques de ce mouvement rebelle.

L’objectif ultime de cette rencontre tait de planifier la relance de nouvelles hostilités, de nouvelles attaques contre les positions des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Il en résulte déjà que les éléments du M23 creusent en ces jours des trous de fusiliers sur la Colline Hehu (en Groupement de Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo), signe avant-coureur illustrant les préparatifs d’une prochaine attaque, révèle le journal.

De son côté, Forum des As parlent d’autres assises dans ce titre : « Concertations nationales : les choses sérieuses commencent ».

Après leurs ouvertures samedi dernier par le chef de l’Etat, les travaux des Concertations nationales ont effectivement commencé lundi 9 septembre.

Le quotidien note que pour ce premier jour des travaux, les délégués de différentes composantes se sont retrouvés dans la salle des Congrès du Palais du peuple pour le démarrage de ces assises  d’intérêt national. Ce go effectif des assises a permis aux participants de prendre acte du Règlement intérieur des Concertations nationales. Ce, après que le coordonnateur adjoint dudit Forum a donné lecture de ce document préalablement élaboré par le comité préparatoire  du reste était composé des délégués issus de la Majorité présidentielle, de l’Opposition politique et de la Société civile.

A l’occasion de la séance présidée par les deux membres du présidium à savoir Aubin Minaku, speaker  de l’Assemblée nationale et Léon Kengo Wa Dondo, président du Sénat, les délégués sur les cinq sites choisis pour le déroulement des travaux des états généraux. Il s’agit des salles de Conférences internationales et de spectacles du Palais du peuple, de conférence de Royal hôtel, de l’hôtel Invest de la RTNC et celle d’Africana Palace. Chaque site, a souligné Aubin Minaku, correspondra à un groupe thématique, a noté le quotidien.

Les décisions seront toujours prises par consensus et en cas de divergences persistantes, il est recommandé aux membres de tous les groupes thématiques de recourir au présidium, a martelé cet organe, relayé par le journal..

Forum des As indique que  la journée du lundi a été mise à profit pour la mise en place d’un comité chargé de vérifier les listes de toutes les composantes en vue de valider les mandats de tous les délégués.