Revue de presse kinoise du 12 novembre 2014. L’affaire Bemba à la CPI a alimenté de nombreux journaux parus ce mercredi dans la capitale congolaise. Le journal Forum des As titre à la une: «Babala, Kilolo, Mangenda et Arido renvoyés en procès à la CPI ». Le quotidien revient sur le communiqué de la CPI qui conclut qu’il y a des preuves que les suspects auraient commis des atteintes à l’administration de la justice en rapport avec des témoignages dans le procès Bemba.
Se référant au même communiqué, le tabloïd explique que ces «atteintes, toutes commises entre la fin de 2011 et le 14 novembre 2013 dans divers lieux, incluaient la subornation de témoins, pour leur avoir donné de l’argent et des instructions afin qu’ils produisent de faux témoignages ainsi que la production d’éléments de preuve faux ou falsifiés et la présentation de faux témoignages dans la salle d’audience».
L’Avenir est resté sur la même voie et indique que la Chambre préliminaire III de la CPI a programmé les déclarations orales en clôture du procès les 12 et 13 novembre prochains à la Haye.
Selon le quotidien, l’accusation et la Défense auront, à cette occasion, environ trois heures chacune et le représentant légal des victimes une heure et demie pour présenter leurs conclusions finales et les déclarations en clôture devront se limiter aux questions soulevées par les preuves admises dans l’affaire Bemba et les déclarations en clôture écrites.
Le quotidien a également rappelé que le procès dans l’affaire Bemba s’est ouvert le 22 novembre 2010. Le président du MLC est poursuivi pour des crimes que ses troupes auraient commis en RCA, où elles étaient parties renforcer le régime de feu le président Ange-Félix Patassé en 2002, poursuit le quotidien.
Le journal L’Avenir quitte La Haye (Pays-Bas) pour Kinshasa (RDC), où une crise secoue le Caucus des députés nationaux élus de la Province Orientale. Ces élus ont ont démis leur président Valentin Senga de ses fonctions, précise le quotidien. Les députés de cette plate-forme accusent Valentin Senga d’avoir défendu, sans les consulter, le ministre de l’Industrie, Petites et moyennes entreprises, Remy Musungayi Bampale lors du débat général à l’Assemblée nationale. Ce ministre était visé par une motion de défiance qui dénonçait la lenteur observée dans la construction de la Cimenterie de la Province Orientale (CIPOR).