Revue de la presse kinoise du 13 février 2015
La publication, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du calendrier global des élections en RDC est à la Une des journaux kinois ce vendredi.
Sous le titre, «Élections : le calendrier global enfin là!», Le Potentiel parle de l’annonce, par la Ceni, de la publication du calendrier global des élections, incluant toutes les étapes, des municipales jusqu’à la présidentielle, comme d’un «coup de tonnerre» qui met fin à un «jeu de cache-cache».
Et le journal de lancer «les compétiteurs, à vos marques».
Cependant, relève pour sa part La Prospérité, le coût global de ces élections est estimé par la Ceni à d’un milliards de dollars américains (1.145.408.680 pour être précis).
Selon le journal, ce calendrier global projette les élections présidentielle et législatives nationales au 27 novembre 2016, celle des députés provinciaux, des conseillers communaux et conseillers de secteur/chefferie au 25 octobre 2015, celle des sénateurs, élus au second degré, au 17 janvier 2016, celle des conseillers urbains, bourgmestres et chefs de secteur au 20 janvier 2016, des gouverneurs et vice-gouverneurs au 31 janvier 2016 et celle des maires et maires adjoints au 7 mars 2016.
Et le canard d’évoquer une «avalanche de contraintes extérieures» qui le pousse à dire que la Ceni n’a pas tout son destin en main.
Le journal du groupe L’Avenir, qui voit aussi des contraintes «connues de tout le monde», estime qu’il n’est point besoin d’être distrait ou de s’engouffrer dans le dilatoire.
Le journal appelle l’opposition politique à s’organiser pour avoir ses candidats aux différents scrutins, tout en rappelant qu’elle a été «incapable jusqu’ici de se choisir un porte-parole devant fédérer leurs désidératas».
Enfin, Forum des As choisit de faire sa Une sur la tarification des services des télécommunications, annonçant que «L’ARPTC se conforme à l’avis de la CSJ».
Dans une décision publiée le 2 février dernier, l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPTC) a indiqué que “les tarifs sont fixés librement par les opérateurs et prestataires de services de télécommunications, dans le respect du principe d’orientation des tarifs vers les coûts… de transparence, d’objectivité et de non-discrimination”, explique le journal.
Selon lui, le changement qu’apporte cette décision, est que l’ARPTC ne fixera plus les prix comme par le passé, mais seulement les principes de tarification, comme le recommande la loi.
Une mesure qui reste quand même loin de faire l’unanimité au sein du secteur, note le quotidien.
