La Prospérité : « Le calendrier électoral atomisé »

 

Consultation des listes provisoires des électeurs à Kinshasa le 8/01/2015 affichées dans un centre de vote de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du jeudi 13 août 2015

La Prospérité fait état de l’imminence de la publication d’un nouveau calendrier électoral. A en croire le quotidien, la commission électorale nationale indépendante (Ceni) annonce avoir tiré les conséquences de l’adoption très tardive, par les deux Chambres du Parlement, de la loi portant répartition des sièges aux municipales et locales. Pour une loi dont la promulgation par le Président de la République était attendue au plus tard, le 20 avril 2015, le Sénat ne l’a libérée que le mardi 11 août. Le Président dispose d’un délai assez important, 15 jours, pour s’y prendre, fait remarquer le journal.

La Prospérité indique que du côté de la Ceni, le rapporteur ne fait plus mystère de la publication imminente  d’un nouveau calendrier électoral. Une chose est certaine, tranche le quotidien, il n’y aura pas d’élections provinciales ou locales, le 25 octobre 2015 comme il était prévu dans le calendrier électoral promulgué en février dernier. A moins de faire un miracle, ironie le quotidien, pour que la commission électorale fasse tout dans un laps de temps [aussi court].

Le journal fait les comptes : le calendrier électoral global a accumulé quatre mois de retard. Le quotidien s’interroge : « Va-t-on les récupérer en repoussant  de quatre mois les dernières élections à savoir, la présidentielle et les législatives, dont l’organisation était prévue pour la fin du mois de novembre 2016 ? ». Procéder ainsi suppose que l’on a déjà dépassé les délais constitutionnels.

Forum des As aussi se penche sur la possibilité d’organiser les élections provinciales, municipales, urbaines et locales au 25 octobre prochain.

Pour le journal, il s’agit d’un « pari impossible ».

A compter d’aujourd’hui, le 25 octobre, c’est dans quelques 60 jours. Dans les 60 jours, énonce le journal, il faudra tenir toutes les opérations préélectorales requises pour une élection.

A priori, fait le quotidien, on ne voit pas comment la Ceni peut relever ce défi et respecter la date du 25 octobre.

Toutes ces difficultés à surmonter dans les 60 jours donnent du grain à moudre à ceux, nombreux, qui continuaient à appeler de tous les vœux que les locales et municipales sont reportées, écrit le confrère. Une option défendue par l’opposition, la société civile et certains ténors de la Majorité présidentielle comme l’Unafec de Charles Mwando Nsimba et le MSR de Pierre Lumbi Okongo.

Le Phare s’intéresse au dialogue politique qui devrait être organisé en RDC. A en croire le journal qui cite le fils de l’opposant historique, Etienne Tshisekedi devrait prendre part à ce dialogue.

Sauf imprévu, le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, devrait conduire en personne la délégation de son parti politique au dialogue politique encore en projet en République Démocratique du Congo, écrit le quotidien.

Cette information a été livrée par son fils, qui est en même temps Secrétaire Général en charge des Relations Extérieures de l’UDPS, Félix Tshisekedi, mercredi 12 août 2015  sur les antennes de la radio Top Congo, précise Le Phare.

Toujours selon Le Phare, Félix Tshisekedi a soutenu qu’au regard de l’évolution de l’état de santé de son père, il est physiquement et mentalement prêt à participer au Dialogue national inclusif que l’UDPS considère comme la seule panacée pour guérir la RDC de la crise politique qui la ronge depuis les fraudes électorales du 28 novembre 2011.