La cérémonie de lancement de ce programme a eu lieu le week-end à Kinshasa. D’après le vice-président de la République, Azarias Ruberwa Manya, 200 mille combattants sur les 300 recensés dans les rangs des ex groupes belligérants sont concernés par cette opération financée à près de 200 millions de dollars américains.
Car l’on ne peut envisager la démobilisation sans possibilités de réinsertion, a-t-il expliqué.
En vue de préparer une meilleure politique d’intégration, un séminaire-atelier est prévu la semaine prochaine. Il est destiné aux acteurs du projet. D’après Daniel Kawata, responsable du CONADER, la réinsertion est l’étape la plus importante de ce programme.”Notre stratégie c’est de ne pas commencer la démobilisation si nous ne savons pas comment nous allons prendre soin de ces enfants dans l’intégration. Donc, la démobilisation est une phase, mais la plus grande phase est la réinsertion. C’est pourquoi nous commençons déjà le 4 août avec un séminaire-atelier où nous allons déterminer la stratégie nationale de la réinsertion“, a-t-il précisé.
Ce séminaire connaîtra la participation des représentants des organizations internationale et de l’administration nationale, a encore dit M. Kawata. Les trois étapes du DDR sont la récupération des armes, le cantonnement dans les centres d’orientation et identification, puis la facilitation de la réinsertion par une assistance matérielle.
