Annonce faite ce vendredi dans la matinée au cours d’un point de presse au siège de cette institution citoyenne, à Kinshasa. En attendant cette date, le test du matériel technique nécessaire à ces opérations aura lieu à Ngeba (Bas Congo) et à Kinshasa au mois de mai.
Comment concrètement vont se dérouler ces opérations ? Au centre d’inscription, chaque électeur donne son nom, sa date de naissance, et autres détails. Ces données sont conservées sur ordinateur. Une photo de l’individu est prise par une caméra numérique reliée à l’ordinateur. Les empreintes digitales sont aussi saisies à l’aide d’un scanner également connecté à la machine.
rnAprès un bref contrôle, l’ordinateur sort la carte d’électeur plastifiée. Elle servira aussi de carte d’identité. Le petit de la main gauche de l’électeur est marqué d’encre indélébile. A la fin de la journée, le bureau du centre affiche la liste des inscrits.
rnPour ce faire, la Commission électorale indépendante envisage des opérations tests à Kinshasa et à Ngeba dans le Bas Congo. A Kinshasa, 2 500 étudiants s’exerceront à ces opérations à l’Institut Supérieur de Commerce, à l’Université protestante du Congo et à l’Institut facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, IFASIC
A Ngeba, 900 habitants se soumettront au même exercice pendant trois jours. Ces exercices d’essai serviront aussi à tester le matériel technique utilisé. En effet, trois fournisseurs sont en compétition pour arracher le marché de la CEI, dont le groupe franco-sud africain Sagem et Fax.
La sélection de la seule entreprise qui fournira les 9 000 kits nécessaires interviendra le 1er mai prochain. Ce sont ces 9000 kits composés d’ordinateurs, cameras et scanners qui seront répartis dans les 145 territoires et districts du pays.
