Pas
d’eau, pas de nourriture. C’est la situation qui prévaut actuellement dans le camp des
déplacés de Jina. Les enfants sont les plus touchés. Cet état de malnutrition est dû à
l’insécurité dans les villages environnants. Les femmes, elles, hésitent de
s’approvisionner, de peur d’être violées par des miliciens, rapporte
radiookapi.net
Les femmes qui sortent du camp pour s’approvisionner aux champs
sont souvent violées. Pendant ce temps, il y a pénurie d’eau et des vivres au camp des
déplacés. Cette situation entraîne la malnutrition et les maladies. On craint, dans ces
conditions, la recrudescence des épidémies. Les enfants sont les premières
victimes.
L’un des trois infirmiers du camp indique que depuis le départ des Médecins
Sans Frontières (MSF), les enfants meurent de malnutrition. «Ce matin, nous avons
enregistré sept ou huit morts dont trois sur un même lit», précise-t-il, avant de
lancer un appel à l’aide. Pour Marco Donati, chef de la section humanitaire de la Monuc à
Bunia, la malnutrition demeure une grande préoccupation dans toute action humanitaire à
envisager dans ce camp. Des partenaires humanitaires envisagent de s’engager dans
l’installation d’un centre nutritionnel, en prenant en compte cette priorité, a-t-il
dit.
Mais le plus grand problème dans ce camp reste l’absence d’eau potable. L’ONG
«Solidarité» sensée fournir cette denrée aux déplacés n’est pas parvenue à s’acquitter de ce
devoir jusqu’à son retrait.








