Les opérateurs de saisie ont investi ce samedi 27 août les
rues du chef-lieu du Nord-Ubangui. Ils ont exprimé leur mécontement à la Commission
électorale indépendante. A la base, radiookapi.net. signale l’organisation, par la CEI,
d’un deuxième test de recrutement prévu ce samedi et demain dimanche.
Ce que les
candidats n’acceptent pas. En effet, ceux-ci ne voient pas l’utilité de ce deuxième test
après avoir subi un premier. Les contrôleurs et les superviseurs techniques des opérations
d’identification et d’enrôlement de Gbadolite sont également concernés par la même
revendication. Pour les uns et les autres, le test passé suffit amplement et leurs
connaissances ne peuvent être mises en doute.
« La province de l’Equateur n’est
pas une poubelle. Nous sommes suffisamment formés comme opérateurs de saisie, comme
superviseurs et comme contrôleurs techniques. Si vous voulez qu’il n’ y ait pas enrôlement
chez-nous, amenez nous d’autres opérateurs de saisie », a déclaré un manifestant
interrogé par radio Okapi. La manifestation a été organisée devant les installations de la
Monuc.
rnPendant ce temps à Muanda, Bas-Congo, à une journée de la clôture des
opérations, les agents recenseurs menacent de ne pas aller jusqu’à la fin. Selon des échos
en provenance de ce territoire, hier vendredi déjà, ils ont donné le ton en observant un
arrêt momentané des opérations. Motif : non paiement de leurs arriérés de per diem.
rnC’est grâce à l’intervention personnelle de l’administrateur du territoire que ces
agents ont repris leurs postes de travail seulement vers midi, indiquent les mêmes sources.
Ils ne sont pas sûrs, qu’une fois toutes les opérations terminées, la CEI aura la volonté de
payer effectivement leur dû.
rnLe coordonnateur provincial de la CEI/ Bas-Congo
a pour sa part apaisé les esprits. Il a donné des assurances que le per diem de tous les
agents recenseurs sera payé dans moins d’une semaine.