C’est le ministère de la santé Emile Bongeli qui l’a
annoncé ce mercredi à Kinshasa. Pour le ministre, le gouvernement de transition veut, par
ce geste, réduire la mortalité en facilitant l’accès à tous les médicaments essentiels.
Sur le plan thérapeutique, M. Biayi, directeur chargé de la pharmacie au
ministère de la santé souligne la nécessité d’utiliser la combinaison simple
artésunate-amodiaquine dans le cadre de la prise en charge de la malaria. En cas d’échec,
poursuit-il, une autre alternative consiste à utiliser la quinine. Selon ce spécialiste,
tous ces médicaments devraient être donnés à différents niveaux. « Lorsqu’une personne
souffre de la malaria, il vaut mieux ne pas commencer avec la quinine. Ce médicament étant
le dernier rempart», conclut-il.
Par ailleurs, la liste révisée de médicaments
les plus conseillés en RDC est en principe valable pour deux ans. Elle pourrait être
constituée de 200 médicaments au moins. Cette même liste de médicaments dits essentiels
rejette la dypirone, anti-inflammatoire très utilisé mais jugé inadéquat.






