Il s’agit d’une zone de santé considérée comme
un site sentinelle du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), note
radiookapi.net
C’est le docteur Albert Lukuka qui conduit cette recherche. Celle-ci
consiste à voir parmi les médicaments actuellement en circulation, lesquels sont plus
efficaces pour soigner la malaria. Le groupe cible est constitué des enfants de six à
cinquante-neuf mois. Ils seront suivis pendant vingt-huit jours.
« L’étude est
partie du constat d’échec de la chloroquine qui a été relayée pendant un temps transitoire
par le fansidar. Pendant le suivi, on a constaté que le plasmodium, le microbe du paludisme,
ne répondait plus à ces molécules. C’est ainsi qu’il fallait penser à une autre alternative
pour anéantir ce microbe », a expliqué le docteur Lukuka.
rnConcernant le
groupe cible, il a dit que c’est en raison de sa fragilité que le choix a été porté sur
cette catégorie de personnes. En plus, selon le docteur Lukuka, ce groupe offre un avantage
certain pour la recherche. « Avec cette tranche d’âge, nous ne verrons que les effets
du médicament sur le parasite. Avant cet âge ou après, beaucoup d’autres mécanismes peuvent
agir sur le parasite, ce qui ne permet pas de dire, au regard du résultat, s’il s’agit
effectivement et uniquement de l’effet du médicament, ou s’il y a aussi un effet
synergique d’autres facteurs tels que le mécanisme d’autodéfense », a-t-il ajouté.
rnC’est seulement à cette condition, a conclu le médecin du PNLP, que cette structure
pourra prendre la décision la meilleure pour la neutralisation de l’agent causal de ce grand
fléau qu’est le paludisme.







