Ces condamnés avaient tenté de s’évader de ce lieu de détention de la capitale
diamantifère le 30 juin dernier, rappelle radiookapi.net Ils ont dû être gardés dans un
cachot de la 5e région militaire.
Trois mois après, ces prisonniers, estimés à plusieurs
dizaines ont été remis à la prison centrale de la ville de Mbuji-Mayi. Ils ont été condamnés
à la peine capitale par la justice pour divers crimes qu’ils auraient commis. Mais leur
retour dans ce lieu carcéral s’est passé dans la violence, affirme le directeur de la
prison, Médard Mulowayi. rn rnAussitôt arrivés, ces condamnés ont cassé les
portes de plusieurs cellules de la prison. Or, celle-ci se trouve déjà dans un état de
délabrement très avancé. Selon Médard Mulowayi, l’édifice peut s’écrouler à tout moment avec
les pluies. Cela inquiète les Ong des droits de l’homme de Mbuji-Mayi. C’est pourquoi
celles-ci souhaitent que ces condamnés soient transférés à Buluwo, une prison de haute
sécurité située au Katanga.








