C’est la taxe imposée à ce produit par la quarantaine, service de l’hygiène opérant à la frontière avec ce pays qui constitue la pomme de discorde. Ce service considère que le ciment ordinaire importé de la Zambie et vendu au Katanga est susceptible d’être toxique. Par conséquent, il doit être taxé, rapporte radiookapi.net
La Fédération des entreprises du Congo (FEC) du Katanga est opposée à cette imposition. Pour son président, Christian Mwando, cette taxe serait tout simplement illégale d’autant plus que, dit-il, le ciment ordinaire n’est pas nommément repris par la loi en la matière parmi les produits toxiques. Seul le ciment blanc serait concerné par la taxation, soutient-il.
Christian Mwanda rappelle à ce sujet qu’au cours d’une réunion avec le directeur national du service de l’hygiène, il a été établi que le ciment ordinaire n’est pas concerné par la taxation. « ce que font les gens ici c’est tout simplement la confusion », a-t-il conclu avec regret.
rnInterrogé à son tour par radiookapi.net, Jean Matemane, directeur du personnel du service de l’hygiène au Katanga, a considéré pour sa part qu’il se pose un problème de mauvaise interprétation des textes dans le chef des importateurs de ce produit. Pour lui, le ciment ordinaire, autrement appelé ciment gris, se trouve bel et bien cité dans l’arrêté interministériel sous un terme technique.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, la loi 005 octroie au ministère de la Santé le contrôle sanitaire des produits. « Il n’y a donc pas de confusion », a ainsi répliqué la même source.
