Ces députés font partie du groupe qui ne s’était pas fait inscrire à l’opération « Condor » pour l’achat des jeeps Nissan au profit des parlementaires. Pour eux, le Trésor public avait libéré les indemnités de sortie pour tous les députés et tous les sénateurs, y compris ceux qui n’avaient pas opté pour cette opération, rapporte radiookapi.net
Las d’attendre leurs indemnités de sortie au même titre que leurs collègues, ces députés, une quarantaine, accusent le bureau de l’Assemblée nationale de faire traîner les choses pour les faire marcher.
« Nous remarquons que le bureau n’a pas une position fixe. Au départ, ils nous ont dit que le Trésor public n’avait libéré que les indemnités de sortie des parlementaires inscrits à l’opération d’achat des jeeps. Mais après vérification de l’information, il s’est avéré que les indemnités de sortie de tous les 500 députés et de tous les 120 sénateurs étaient bel et bien libérées par le Trésor public », a affirmé Jean-Pierre Yangongo, l’un des députés lésés.
Par ailleurs, parlant de l’achat de ces véhicules d’autre part, ce même député a indiqué qu’au départ de l’opération, il leur avait été dit que ces jeeps allaient appartenir aux parlementaires juste le temps de la transition. Pourtant, certains de leurs collègues ont commencé à vendre lesleurs. « Ce qu’ils jouissent pleinement de leurs droits, le bureau doit donc faire le nécessaire pour que nous aussi nous touchions nos indemnités de sortie », a conclu le parlementaire Yangongo.
rnInterrogé par radiookapi.net, le rapporteur de l’Assemblée nationale, Raphaël Luhulu a dit ne pas être au courant d’une telle revendication. « Vous êtes le premier à me tenir informé de dans la mesure où le bureau dont je suis membre ne m’a pas encore dit qu’il ait été saisi par un groupe des députés en ce qui concerne les indemnités de sortie », s’est-il contenté de dire.
« Si tel est le cas, que le président de l’Assemblée nous fasse part », a ajouté le rapporteur Luhulu.
