La population de cette ville peut désormais circuler librement. Le chef de l’Etat en a décidé ainsi lors de son séjour à Kisangani. Ceci après avoir constaté l’ampleur des tracasseries dans la ville, a rapporté le gouverneur de province intérimaire à radiookapi.net
Pierre Hubert Moliso a rappelé le récent accident des pirogues motorisées sur la rivière Tshopo. Accident qui a coûté la vie à 17 personnes. « Ce bilan extrêmement lourd a touché le chef de l’Etat. C’est pourquoi il nous a instruit de nous investir pour querntoutes ces barrières soient levées et qu’il n’attende plus jamais parler de tracasseries dans la ville de Kisangani en particulier et dans la Province Orientale en général », a dit le gouverneur intérimaire.
Cependant sur le terrain, le mot d’ordre du chef de l’Etat n’est pas encore d’application. Au pont Tshopo par exemple, les barrières de police et de l’armée sont encore visibles, comme le témoigne un habitant : « Je constate que ces instructions ne sont pas respectées. Quand vous arrivez au pont, vous trouvez la barrière et les militaires continuent à arrêter les gens, les cyclistes. Je le dis parce que je suis passé par là aujourd’hui acheter des fruits, et ils m’ont demandé de l’eau et de l’argent(…)»
Pour le gouverneur Moliso, ce n’est qu’une question de temps. Toutes ces tracasseries vont bientôt disparaître. Il affirme avoir communiqué les instructions aux différents services lors d’une réunion du comité provincial de sécurité.
