Cette espèce de bois rare et protégée au monde est coupée à grande échelle. Des centaines des grumes sont stockées au quai du centre de matériel flottant de l’Office des Routes. Selon le service de l’Environnement, l’entreprise «Trans-M-Bois» exploite ce bois au mépris des normes de stockage et sans s’acquitter de ses devoirs fiscaux, rapporte radiookapi.net
L’entreprise «Trans-M-Bois », une filière de Congo Futur, coupe le bois afromosia dans les forêts environnantes de la ville de Kisangani depuis le mois d’août 2005. Actuellement, plus de 300 grumes sont stockées au bord du fleuve Congo, sur le chantier naval de l’Office des Routes, en attendant leur évacuation vers Kinshasa.
Selon le coordonnateur de l’Environnement, Conservation de la nature, Eaux et Forêts, cette entreprise est autorisée à exploiter le bois au Congo. Cependant, les responsables de «Trans-M-Bois» refusent de collaborer avec son service pour se mettre en règle avec la province. Guillaume Somwe soutient que l’entreprise doit s’acquitter d’une taxe du gouvernorat dont de l’Environnement a reçu les quittances.
M. Mohamed, directeur de «Trans-M-Bois» ignore toutes les dispositions relatives à l’entreposage des bois. Il affirme avoir tout régler à partir de Kinshasa. «Nous détenons tous les documents légaux nous permettant d’exploiter du bois. Nous avons payé toutes les taxes de l’Environnement et tous les droits de terre à Kinshasa», déclare-t-il. Toujours selon le directeur Mohamed, la licence d’exploitation forestière de son entreprise est à durée indéterminée.
