Des stagiaires d’un hôpital de Lubumbashi s’opposent à un test d’embauche

Un groupe d’infirmiers stagiaires de l’hôpital Sendwe de Lubumbashi, au Katanga, refusent d’être soumis à un test d’embauche. Après avoir presté dans ce centre hospitalier pendant huit mois, ils estiment qu’ils ont droit à un engagement d’office, rapporte radiookapi.net

Ce test était prévu pour dimanche 11 juin à la faculté de Médecine du Campus universitaire de la capitale du cuivre. Près de 600 candidats s’y sont présentés. Parmi eux, une trentaine de personnes ayant presté comme stagiaires pendant huit mois au sein de l’hôpital Sendwe. Contrairement aux autres candidats, ces derniers ont exigé d’être dispensés du test d’embauche.

L’un d’eux explique pourquoi : «Lors de la passation du pouvoir entre la Gécamines et l’Université de Lubumbashi, le ministre de la Santé avait demandé à ce que tous les infirmiers qui avaient travaillé bénévolement du temps de la Gécamines, soient engagés. Aujourd’hui on nous demande de passer le test d’engagement, après avoir presté pendant huit mois. Nous n’allons pas passer ce test jusqu’à ce qu’ils nous expliquent clairement ce qui se passe».
rnRéagissant à cette attitude, le recteur de l’Université de Lubumbashi a indiqué que la crainte de ces candidats à l’emploi ne se justifiait pas. «Nous devons savoir quelles sont leurs aptitudes. Nous devons éviter d’engager des incompétents. S’ils ont presté à Sendwe, ce qu’ils ont des aptitudes, donc, ils n’ont pas à craindre l’évaluation», a expliqué fermement le recteur de l’Université de Lubumbashi. Celui-ci insiste sur la nécessité pour tous les demandeurs d’emplois de passer le test en vue d’une bonne affectation du personnel dans cet hôpital.

Pour rappel, c’est depuis une année que le ministère de la Santé a confié la gestion de l’hôpiatl Sendwe à l’Université de Lubumbashi, à la suite des difficultés que traverse la Gécamines, l’ancien gestionnaire. Et depuis, ce grand centre sanitaire a connu une profonde restructuration administrative.