Le virus se manifeste depuis près d’un mois dans le territoire de Bomongo, à 700 kilomètres au nord de la ville de Mbandaka. Il touche notamment les nourrissons de moins de deux mois. A ce jour, rapporte radiookapi.net, plus d’une dizaine d’enfants en sont morts.
Les villages de Bobo, de Owando et de Nyange sont les plus touchés par cette épidémie d’origine animale. Selon l’inspection provinciale de la santé, la maladie s’est déclarée en début du mois d’août. Ainsi, l’inspection a immédiatement dépêché une équipe médicale sur place. Le docteur Augustin Makaya, chef de bureau des épidémies et chef de la mission dénombre 63 cas dont 11 décès parmi les nourrissons.
Pour l’instant, les autorités sanitaires affirment que la situation est sous contrôle et que l’état des malades pris en charge serait stationnaire. L’inspection provinciale de la santé lance par ailleurs un appel auprès de ses partenaires en vue de faire face à cette épidémie. En attendant, elle appelle la population à éviter toute manipulation et la consommation de certains animaux tels que le singe, la gazelle et l’écureuil présumés vecteurs de la maladie.
