La zone de santé d’Isangi connaît depuis quelques mois la fréquence de décès des femmes pendant l’accouchement. Le médecin directeur de l`Hôpital général de référence d’Isangi accuse les centres de santé d’être à la base de ces décès.
Durant les trois derniers mois, quatre cas ont été enregistrés, constate radiookapi.net Le dernier en date est survenu le week-end dernier. Selon, Dr Jean Robert Tshimanga, médecin directeur de l`Hôpital général de référence d’Isangi, ces femmes enceintes sont surtout affectées de ruptures utérines au moment de leur arrivée tardive à l’hôpital. Dr Tshimanga accuse les centres de santé d’être à la base de ces décès. « Dans les centres de santé, raconte-t-il, on assiste à des pratiques peu recommandables de la part du personnel pour amener les femmes à accoucher. « Pendant l’accouchement, quand la présentation d’un enfant est difficile et que l’accouchement nécessite une césarienne, poursuit le médecin, les matrones poussent l’utérus et montent parfois au dessus de la femme en travail pour la pousser à accoucher. Ces pratiques entraînent des ruptures utérines responsables d’hémorragies internes graves. Même quand le cas nécessite une intervention chirurgicale, on garde la femme pendant 2, 3 jours et quand elles arrivent à l’Hôpital général, la femme est déjà dans un état critique.
