Les produits vivriers se font de plus en plus rares et chers dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. C’est l’une des conséquences de la dégradation de la situation militaire observée depuis quelques jours dans les territoires environnants, constate radiookaoi.net
Cette situation a commencé déjà en début de la semaine dernière avec la multiplication des barrières par des soldats de la 81e brigade non brassée et fidèle à Nkunda sur la route Masisi-Goma. Depuis lors, les dépôts des vivres au chef-lieu du Nord-Kivu sont presque vides. Il n’y a plus eu d’entrée de denrées alimentaires. Les choses se sont empirées le week-end à la suite du déclenchement des affrontements de Sake. Les dépositaires et vendeurs des vivres de Goma s’inquiètent et lancent un appel aux autorités provinciales.
«Cela fait une semaine, aucun camion n’est parti pour Masisi. Quelques vivres en provenance de Rutshuru sont en quantité insuffisante. Les autorités de la ville doivent prendre des précautions pour faire vivre la population», a plaidé Justin Amuli, président de l’Association des dépositaires et vendeurs des vivres de Goma. Le sac de haricot qui coûtait 32 à 35 dollars est passé, du fait de cette situation, a-t-il dit, à 45 ou 48 dollars.
