Boutiques et les magasins sont restés fermés ce lundi matin à Manono. Les commerçants de cette cité située à 600 kilomètres au nord de Lubumbashi protestent contre la multiplicité des taxes. Ils se disent aussi victimes de violations de droits de l’homme, rapporte radiookapi.net
Ces commerçants seraient victimes chaque matin de tracasseries. Ceux qui essaient de résister s’exposent à la violence des forces de l’ordre. Pour Buno Roger, président de l’organisation des commerçants de Manono, la police n’est qu’un simple instrument de répression. Les commanditaires sont ailleurs : « Nous sommes en grève suite à la multiplicité des taxes illégales, ceci par force. La seconde raison c’est les cas de violation des droits de l’homme, notamment des arrestations arbitraires, les détentions illégales dans des cachots mais aussi la confiscation de marchandises. On utilise la police. Mais la source du mal c’est les services administratifs, notamment la Direction des recettes administratives et domaniales, DGRAD, Africor, Direction des Impôts et le service de mines». Les autorités politico-administratives contactées par radiookapi.net sont restées injoignables au téléphone.