Les autorités politico administratives de Kamako, à 175 kilomètres de Tshikapa, arrêtent des stratégies pour empêcher tout retour clandestin des expulsés congolais en Angola. Ces mesures vont de l’identification des expulsés au renforcement de la sécurité à la frontière. Mais pour les expulsés, ces mesures ne peuvent être efficaces que s’il y a d’autres mécanismes d’encadrement au pays, rapporte radiookapi.net
Militaires, policiers, agents de la Direction générale des Migrations et ceux de l’Anr, renforcent la sécurité à la frontière. C’est une mesure prise par le conseil local. Elle vise à décourager les Congolais tentés de rentrer clandestinement en Angola. Des équipes de surveillance sont davantage renforcées la nuit, moment propice pour les clandestins.
Pour Jean Marc Mukendi, secrétaire administratif résident, cette mesure vient après les deux autres qui n’ont pas eu d’effets. Il s’agit de la conscientisation des expulsés sur le bien-fondé de rester au pays. En plus, le transfert en prison des expulsés en cas de récidive.
Malgré ces mesures, les expulsés ne se découragent pas. L’un d’eux a confié à radiookapi.net qu’il avait l’intention de rentrer en Angola. Motif : il n’arrive pas à s’adapter en RDC après 7 années passées en Angola.
L’autorité organise des émissions d’éducation civique à travers les radios locales pour faire revenir les expulsés à la raison. Elle encourage aussi la création des coopératives agricoles et les initiatives privées.