Le mouvement de la grève déclenché jeudi à la Gécamines s’est arrêté ce vendredi. Pour la ministre du Portefeuille, Mme Jeannine Mabunda, la firme française Soffreco, partenaire de cette société minière congolaise, est allée vite en besogne. Elle a manqué de préparer les employés sur le bien-fondé de la suspension de l’administrateur délégué général, le Canadien Paul Fortin, rapporte radiookapi.net
« Je ne pense pas qu’il soit indiqué de sortir du cadre légal congolais en ce qui concerne le mode de désignation de l’administrateur délégué, et en ce qui concerne la cessation de son contrat », a déclaré la ministre du Portefeuille. Mme Jeannine Mabunda estime à cet effet que la Soffreco est allée trop vite en besogne en décidant de la suspension de l’administrateur délégué Paul Fortin, sans aviser la partie congolaise.
« Ne nous ayant pas informé au préalable, cela a créé un mouvement d’agitation et de panique, parce que les gens avaient du mal à interpréter cette décision », a-t-elle expliqué, imputant ce désagrément au déficit communicationnel dans le chef de Soffreco.
Pour rappel, les agents de la Gécamines ont déclenché la grève pour protester contre la suspension par la Soffreco de l’administrateur délégué Paul Fortin. Cette société française assiste techniquement la Gecamines pour sa modernisation en mettant à sa disposition un personnel expatrié de niveau international.