Soixante-quatre cas de violences sexuelles ont été répertoriés en 2006 dans le Bas-Uele, en Province Orientale. Les acteurs de société civile élèvent le ton et condamnent ces violations. Ils demandent ainsi l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme pour punir les auteurs de ces actes, rapporte radiookapi.net
Seuls 4 cas de violences sexuelles sur les 68 enregistrés l’année dernière ont été sanctionnés par une condamnation judiciaire, selon les activistes des droits de l’homme à Buta. La même source indique que le manque d’argent est à l’origine de la non assistance judiciaire des victimes de ces violences. Conséquence : beaucoup de dossiers sont restés en suspens, soulignent-ils. Mais du côté de la justice, on soutient que les dossiers sur les violences sexuelles ne sont plus fréquents comme à l’époque de la guerre. Les dossiers qui n’ont pas été traités sont ceux dont les incriminés ne s’étaient pas présentés au tribunal de Buta, indiquent les mêmes sources judiciaires. Néanmoins, elles affirment leur volonté à lutter contre ces crimes.
Le directeur national du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme exhorte pour sa part les activistes des droits de l’homme à travailler en synergie. Il leur demande également d’organiser un forum dans lequel ils pourront avoir des discussions régulières avec les autorités politiques et administratives. Ceci permettrait de réduire la fréquence des violences sexuelles, selon lui.