Le cadre de cette réflexion est le congrès ordinaire de ce syndicat national a ouvert lundi à Kinshasa. Des délégués d’enseignants dont une trentaine venus des provinces prennent part aux travaux de cette rencontre, la deuxième du genre depuis l’existence du Syeco (Syndicat des enseignants du Congo), rapporte radiookapi.net
Selon Jean Pierre Kimbuya, secrétaire général de cette organisation syndicale, il existe des causes majeures de la baisse du niveau scolaire en République démocratique du Congo. La première de ces causes, selon lui, c’est la prise en charge des enseignants par les parents. Ce système a conduit à une forte déscolarisation des enfants.
Le niveau de l’enseignement congolais reste également tributaire de la formation initiale des enseignants ainsi que leurs conditions de travail. « Lorsque tous ces éléments ne sont pas réunis, je doute fort que nous ayons un enseignement de qualité », a expliqué le syndicaliste Kimbuya. « Sans enseignants de qualité, pas d’enseignement de qualité », a-t-il insisté.
La solution pour relever le système éducatif passe notamment, d’après le secrétaire général du Syeco, par la gratuité de l’enseignement au niveau du primaire, la réhabilitation des infrastructures scolaires, l’équipement en matériel didactique et l’attribution d’un salaire décent aux enseignants.
Notons que ce deuxième congrès du Syeco prend fin ce mardi. A l’issue des travaux de réflexion, selon Jean-Pierre Kimbuya, les participants devront élire de niuveaux dirigeants de ce syndicat.
