Deuxième journée, ce lundi, des manifestations d’étudiants dans cette ville. Les étudiants protestent contre la mort par balle, samedi soir, d’un 2ème étudiant en une semaine et réclament plus de sécurité pour eux-mêmes et pour le reste de la population. Ce matin déjà, le trafic routier est resté perturbé dans toute la ville et cela, quelques heures avant l’enterrement de la victime de samedi soir au quartier Katindo. Plusieurs artères de la ville sont restées barricadées, mais une polémique persiste autour de la qualité d’étudiant ou non, de la victime de samedi soir, a constaté radiookapi.net
Certaines artères de la ville sont restées barricadées. La circulation des automobiles est restée perturbée, sinon impossible. Plusieurs écoles n’ont pas ouvert leurs portes et les grandes artères de la ville étaient envahies par une marrée humaine. rnLes manifestants s’en prenaient notamment aux motos et aux bus qu’ils réquisitionnaient parfois.
Les étudiants des institutions d’enseignement supérieur et universitaire de Goma réclament en effet que les autorités prennent désormais leur responsabilité en vue de sécuriser toute la population.
Entre temps, une polémique persiste autour de la qualité d’étudiant ou non de la victime de samedi soir au quartier Katindo. Dans un communiqué diffusé à la RTNC, les responsables de CIDEP déclarent que la victime n’est pas inscrite dans leur institution. Mais les manifestants n’épousent pas cet avis.
Patrick Matabaro âgé de 23 ans, a été abattue par balles dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’il regagnait son domicile situé dans le quartier Katindo.
C’est en principe cet après midi que sont prévus ses obsèques.