C’est ce qui ressort des conclusions de la convention du parti politique de Jean-Pierre Bemba. Celle-ci s’est tenue à Kinshasa du 20 au 22 juillet. Pour le Mouvement de Libération du Congo (MLC), il y a dysfonctionnements institutionnels, rapporte radiookapi.net
En plus de ces dysfonctionnements qui tendent à remettre les dispositions constitutionnelles, d’après ce parti, le MLC relève également l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes de la population, notamment par rapport aux défis urgents de la sécurité et de l’intégrité territoriale. Ce qui nécessite l’intervention du président de la République en assurant son arbitrage pour le fonctionnement régulier des institutions, selon une des résolutions de la convention.
Par ailleurs, le MLC invite le gouvernement à définir clairement sa politique de la gestion de la chose publique, notamment dans le domaine sécuritaire. Pour leur part, les élus du Mouvement de Libération du Congo se sont engagés à recourir aux contrôles parlementaires et aux sanctions constitutionnelles contre le gouvernement si rien ne change dans le fonctionnement de l’Etat.
Concernant la vie du parti lui-même, les participants se sont accordés sur la nécessité de renforcer la démocratisation et la décentralisation de ses structures.
Quant aux échéances électorales à venir, le MLC entend veiller à leur régularité, à la transparence et la liberté de tous.