Plusieurs quartiers de la ville de Mbuji-Mayi connaissent l’insécurité depuis une semaine. Une trentaine de personnes à main armée ont été arrêtées, selon la police. L’inspection provinciale de la police a invité la population , lundi, au cours d’une parade, à dénoncer d’autres « hors la loi », rapporte radiookapi.net
Ces suspects ont été présentés au cours d’une parade lundi par l’inspection provinciale de la police au quartier Munzo de la commune de Dibindi, où sont enregistrés plusieurs cas d’insécurité ces dernières semaines. Parmi ces suspects, la police note trois femmes complices de malfaiteurs, essentiellement des policiers et militaires déserteurs. Outre ces cas identifiés par la police, la section de Droits de l’homme de la Monuc a dénombré 12 victimes d’atteinte à l’intégrité physique et au droit de propriété. Plusieurs objets de valeur ainsi qu’importantes sommes d’argent ont été emportés par des bandits, rapporte la police.
Cette insécurité préoccupe les ONGs de défense des droits de l’homme. Emmanuel Kabengele, coordonnateur du Centre d’études et de formation populaire sur les droits de l’homme (CFDH) appelle à l’implication des autorités de l’armée et de la police dans la lutte contre l’insécurité.
