Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies, Ocha, ces cas de viol ont été enregistrés dans la semaine du 1er au 6 de ce mois d’octobre. Son bureau en Ituri attribue ces cas de viol aussi bien aux miliciens, aux forces de l’ordre qu’aux civils, rapporte radiookapi.net
« Du 1er au 6 octobre, Coopi a identifié 114 cas dont 50 mineures. Vous voyez que la persistance de ce phénomène continue de semaine en semaine. Il y a plusieurs auteurs, il y a des hommes en uniforme. Qu’ils soient des militaires, qu’ils soient des miliciens. Il y a aussi des civils. C’est un peu tout le monde. Une grande campagne de sensibilisation par la radio qui va se faire. Un projet vient d’être accepté par le projet d’impact rapide de la Monuc en vue justement de sensibiliser davantage la population », a déclaré Jean-Charles Dupin, chef de bureau d’Ocha en Ituri
Ces victimes des viols sont des habitants de Marabo et de Komanda dans le territoire d’Irumu et de Bambou-mines dans le territoire de Djugu, a-t-il expliqué.
