28 familles des victimes du crash survenu le 4 octobre dernier à Kinshasa, au quartier Kingasani, ont reçu chacune du ministre des Affaires humanitaires, une enveloppe de 10 000 USD, pour les uns, et de 500 USD pour les autres, en guise d’assistance, rapporte radiookapi.net
Les 10 000 USD ont été remis à 9 familles reconnues comme propriétaires de maisons détruites lors du crash. Parmi elles, 3 familles attendent encore d’ici une semaine une rallonge de 30 000 USD de la part de la primature. D’autres bénéficiaires de cette intervention financière du gouvernement sont des familles de locataires. Chacune d’elle a reçu 500 USD comme garantie locative. En plus, toutes les 28 familles ont reçu des vivres.
Quoique saluant le geste du gouvernement, les sinistrés estiment que l’assistance reçue ne suffit pas. L’un d’eux déclare : « A quoi serviront les 10 000 USD qu’ils nous ont donnés ? A acheter une maison, un terrain vide ou à équiper nos maisons ? » Du côté des locataires, même sentiment. « Ils nous ont remis 500 USD comme garantie locative. Le loyer coûte cher, et en plus, nos maisons étaient équipées. Tout a été consumé », a indiqué pour sa part une femme d’un locataire sinistré.
Réagissant à ces observations, le ministre des Affaires humanitaires Jean-Claude Muyambo explique : « Moi je suis un humanitaire. Je ne peux pas résoudre tous les problèmes, j’interviens en cas d’urgence, j’ai fait mon boulot, d’autres ministères existent et vont continuer avec le dossier ». Et d’ajouter : « De deux, l’accident n’a pas été causé par le gouvernement, il appartient à la compagnie qui l’a causé de dédommager les victimes. » Pour le ministre Jean Claude Muyambo, ce que le gouvernement donne est un forfait. D’après lui, seule une victime de ce crash pourrait voir son enveloppe être doublée après la rallonge de la primature. Il s’agit d’une femme, propriétaire d’une maison dont la valeur s’est avérée réelle pour la commission gouvernementale qui s’occupe du dossier. Pour le reste, le ministre des Affaires humanitaires encourage les victimes à porter plainte contre la compagnie aérienne qui a causé l’accident.