Lors de la plénière du vendredi 17 octobre dernier à l’Assemblée nationale, plusieurs députés nationaux ont alerté sur la disparité persistante du taux de change sur le marché et ses répercussions sur le quotidien des Congolais.
Le député Olive Mudekereza, élu de Bukavu, a exprimé sa préoccupation face à la spéculation sur le taux de change, dénonçant une situation qui pénalise les consommateurs.
« Même les banques commerciales achètent le dollar à 2 000 francs congolais et nous le revendent à 2 300 francs congolais. Cela ne peut pas continuer. Il faut que le taux soit uniformisé dans tout le pays », a-t-il plaidé.
Le même jour, lors du Conseil des ministres, le Président Félix Tshisekedi a instruit le vice-Premier ministre, ministre de l’Économie nationale, ainsi que l’ensemble des ministres du secteur économique à renforcer la surveillance du marché pour s’assurer que les effets de la stabilité du franc congolais soient ressentis par la population.
« La vérité et la transparence des prix doivent être garanties pour préserver le pouvoir d’achat des ménages », a déclaré Jean-Lucien Bussa, ministre de l’Aménagement du territoire, faisant le compte rendu du Conseil.
Face à ces constats, les députés et le gouvernement convergent sur une même volonté : restaurer l’ordre sur le marché de change, protéger les consommateurs et renforcer la confiance dans la monnaie nationale.
Alors que la situation économique reste fragile, la mise en œuvre rapide et efficace de ces recommandations pourrait jouer un rôle clé dans la stabilisation du pouvoir d’achat et la consolidation de la stabilité monétaire, estiment des observateurs.