Mbuji Mayi : 20 bureaux d’Etat-civil équipés par l’Unicef

Un lot de kits de travail a été remis vendredi à 20 bureaux de l’Etat civil, y compris à ceux du district de Tshilenge et des deux territoires de Kabinda. Ce don de l’Unicef est constitué de chaises, tables, armoires, de fournitures de bureaux et de registres de naissances, note radiookapi.net

Cette aide est destinée à améliorer les conditions de travail des préposés à l’Etat civil. Elle vise aussi à faciliter l’enregistrement des naissances dont le taux reste le plus faible de la République. Cette remise intervient en aval de la sensibilisation de la population et de la formation des 45 préposés de cex bureaux pour les nouvelles techniques d’enregistrement des naissances.

Le Dr Jean Kitwanda, chef du sous-bureau affirme que dans l’enquête mixte II, pour l’année 2006, le Kasaï Oriental n’a enregistré que 24.000 enfants. Un chiffre qui place désormais la province au dernier rang, après le Bandundu, province qui recense le plus faible taux d’enregistrement des naissances. « L’article 116 du code de la famille fait obligation aux parents de déclarer toute naissance à l’officier de l’Etat-civil, de la résidence du père ou de la mère, dans les 30 jours qui suivent la naissance. En réalité, seule une naissance sur 3 est enregistrée. »

Le gouverneur de province a.i., Bruno Kazadi Bukasa, reconnaît que l’enregistrement des naissances des enfants joue un grand rôle dans la planification des projets de développement. « Si nous devons planifier les choses au niveau de la province et au niveau du pays, nous devons nécessairement arriver à connaître combien de naissances et de décès nous avons par an, et quel est le taux de croissance démographique que nous avons. »

Les services de l’Etat-civil étaient présents à cette cérémonie. Ils ont tenu à préciser que faire enregistrer un enfant, c’est lui donner un nom, une nationalité et la reconnaissance en tant que futur citoyen de la République.