Ce centre de santé a été inauguré jeudi dans la collectivité de Ndo Okebo, à Aboro, en territoire de Djugu. Il va desservir plus de 10 000 retournés de la région. Toutefois, le centre manque de médicaments et du personnel soignant qualifié dans cette zone particulièrement ravagée par la guerre. Ainsi, les portes du centre restent fermées pour l’instant, rapporte raadiookapi.net
Le centre de santé a été construit et équipé par le PNUD COMERC avec un coût de 25 000 $US. Il est le tout premier bâtiment en matériaux durables dans cette collectivité. Avec une capacité de 8 lits dont 2 pour les accouchées et 6 pour les malades internés, ce centre est constitué de 6 cellules qui serviront de la salle de consultation, de laboratoire, de pharmacie et de salle d’accouchement.
Remis à la population jeudi 15 novembre, ce centre ne peut pas être malheureusement opérationnel par manque de médicaments et d’un personnel qualifié. Par exemple, à la pharmacie, on n’a trouvé qu’une boîte de 1000 comprimés et deux de pénicilline et de vermifuges, a constaté radiookapi.net. Trois infirmiers non qualifiés appelés servir à ce centre seront logiquement incapables d’offrir des soins à plus de 10 000 habitants de la collectivité de Ndo Okebo.
La coordinatrice de l’Association Solidarité pour la femme sinistrée, une ONG locale qui a initié le projet, appelle à la bonne volonté de toutes les agences des Nations Unis et des ONGs internationales pour ravitailler ce centre en médicaments.
