Mahagi : inquiétudes suite à des tueries sauvages

En Ituri, la population de Togo, localité située à 7 kilomètres de Mahagi centre à la frontière avec l’Ouganda, vit dans la panique. Des brigands armés s’attaquent le soir aux passants qui rentrent se ravitailler vers le centre commercial de Mahagi. On enregistre déjà deux morts et plus de cinq personnes rescapées de leurs embuscades. La population parle de suceurs de sang et réclame le déploiement des éléments de la Police pour sécuriser la contrée, rapporte radiookapi.net

Tout a commencé avec la mort d’une dame âgée de 56 ans. Elle a été tuée le 6 novembre dernier par ces brigands alors qu’elle revenait le soir du marché de Mahagi.
Son corps couvert des blessures et des piqûres avait été découvert le lendemain matin, abandonné dans le buisson à coté de la route. A coté d’elle, on a trouvé du sel et du savon et autres articles achetés la veille au marché. A part ça, on parle aussi d’un homme qui aurait été capturé par ces brigands le 10 novembre. Jusqu’à ce jour, il n’a fait aucun signe de vie.
Le samedi 17 novembre, deux agents de la Direction générale des Migrations qui revenaient du travail à la frontière ont failli tomber dans les filets tendus par ces tueurs. Selon ces agents, ces brigands opèrent en groupe de dix. Ils possèdent des armes à feu et autres gourdins et machettes. Ces brigands commencent à opérer dans la soirée, en tendant des embuscades aux passants.
La population de Togo parle des jeunes gens de la contrée suceurs de sang, qui travailleraient pour le compte de quelques hommes d’affaire Ougandais. Elle demande enfin le déploiement sur place de la Police nationale congolaise pour la sécuriser.