Kisangani : police, justices civile et militaire réunies autour des droits de l’Homme

En marge de la Journée mondiale des droits de l’Homme célébrée ce 10 décembre, la section « Droits de l’Homme » de la Monuc a organisé une rencontre avec la police, la justice civile et la justice militaire. Après 3 jours de rencontre, il ressort que les dossiers relatifs aux violences sexuelles ne connaissent pas les suites judiciaires prévues par la loi congolaise, rapporte radiookapi.net

Plusieurs recommandations ont été émises samedi à la clôture de cette table ronde. Pierre Kibaka, président du groupe Justice et libération : « Nous demandons la répression exemplaire, par l’application stricte de la loi et par des procès équitables, à l’égard des auteurs des actes de violences sexuelles. Nous demandons aussi, à la justice surtout, d’accorder la célérité dans le traitement des dossiers en rapport avec les violences sexuelles. Aux autorités politico-administratives du pays, en général, et de la province en particulier, de pouvoir améliorer les conditions de détention, parce que nous savons que les conditions de détention dans notre pays sont vraiment pénibles. Ensuite, nous demandons à ce qu’on évite le traitement à l’amiable des dossiers en rapport avec les violences sexuelles. Nous voulons qu’une loi claire soit définie pour déterminer les compétences de la police spéciale de protection de l’enfance. »

La rencontre a été organisée en collaboration avec le volet judiciaire de la synergie provinciale de lutte contre les violences sexuelles et avec l‘appui du projet belge sur la synergie. Elle s’est tenue au quartier général de la Division Est de la Monuc.